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L’aventurier havrais prêt au départ pour l’Extrême-Orient russe

L'article paru dans Ouest France dans son intégralité

Le Havrais Armel Vrac partira, le 27 décembre, pour une expédition de trente-cinq jours dans l’Extrême-Orient russe. Un défi qu’il se lance pour « s’ouvrir à de nouveaux horizons ». Rencontre.

Armel Vrac, sportif et aventurier havrais, se prépare pour une expédition de trente-cinq jours dans l’Extrême-Orient russe. Le périple débutera le 27 décembre avec une descente inédite en deux roues du fleuve Amour pris par les glaces. Avec un Pulka (traîneau permettant de transporter les 60 kg nécessaires au confort du voyageur), il va affronter des températures minimales pouvant descendre à - 30 °C.

« J’y suis allé dans le cadre de l’exercice de mon travail, explique ce Cherbourgeois d’origine, Havrais d’adoption et responsable de projet dans l’aéronautique chez Safran. Je veux désormais redécouvrir le territoire, pédaler là où personne n’a encore jamais pédalé, et parallèlement aller à la rencontre d’hommes et de femmes pour partager quelques instants de leur quotidien. »

Après avoir posé trente-cinq jours de vacances pour le périple et convaincu des partenaires pour sponsoriser son équipement, l’homme de 45 ans se prépare physiquement à l’épreuve.

Une envie de retour à la nature

« J’avais envie de m’ouvrir à de nouveaux horizons : rencontre des autres, partage et préservation de la nature », confie Armel Vrac.

L’aventurier s’apprête à effectuer un parcours de près de 1 200 kilomètres depuis le fleuve Amour, vers son point de confluence avec l’Oussouri, à la frontière russo-chinoise, pour aller jusqu’à l’île de Sakhaline.

Pour se déplacer plus facilement, il a choisi un vélo « Fatbike » qui, grâce à ses roues larges, sous-gonflées, pourra mieux tenir sur la glace. « Ni trop rapide, ni trop lent, le vélo est le moyen adapté pour faire ce voyage », explique l’homme toujours en quête d’adrénaline. Averti, il a déjà effectué le tour du mont-Blanc trois ans de suite de 2004 à 2006. Il prépare ce nouveau projet depuis un an.

« Ce n’est pas un objectif sportif, je fais ça par plaisir. Je compte aller dans les écoles et tenter, par le récit et les images, d’ouvrir les yeux des jeunes sur ce qu’il se passe ailleurs. Je souhaite susciter questionnement et prise de conscience sur notre manière de voyager et de vivre », ajoute, l’œil brillant, ce père de deux enfants avec lesquels il sillonne régulièrement la Normandie.

La version originale ici :

https://www.ouest-france.fr/normandie/le-havre-76600/l-aventurier-havrais-pret-au-depart-pour-l-extreme-orient-russe-5377177

Merci à Héloïse!